Définitions et paramètres

L'étude des transports en commun repose sur l'analyse des fichiers GTFS (Google Transit Feed System).
Ces fichiers fournissent une description complète des éléments du réseau, incluant la géographie, les horaires et les dates.
Pour faciliter la compréhension des résultats, cette section détaillera les points suivants :

  • Routes : Table décrivant les lignes ou itinéraires du réseau.
  • Stops : Table donnant l'emplacement géographique de l'ensemble des points d'arrêts physiques ou poteaux du réseau.
  • Shapes : Table décrivant les tracés c'est à dire le parcours routier emprunté par un véhicule sur la totalité d'un itinéraire. Les tracés sont associés à des trajets et sont représentés par une ligne que le véhicule parcourt.
  • Trips : Tales décrivant les trajets, ils correspondent à l'usage d'un itinéraire à certaines dates de passage (définies par un service), pour un tracé particulier, avec une succession d'arrêts particuliers.
  • Stops_times : Table définissant pour chacun des trajets la succession d'arrêts par laquelle le bus va passer. A chacun des arrêts de la séquence sont attribuées une heure de départ et une heure d'arrivée.
  • Calendar : Table décrivant les jours de passage des services (Exemple : circule les lundis, mardis et mercredis hors période de vacances).
  • Calendar_dates : Table définissant des exceptions dans le calendrier en ajoutant ou annulant certains passages de service à des dates particulières. (Le service 23 ne circulera pas le 06/06/2024)"

On note que chaque ligne peut posséder plusieurs variantes de tracés. En effet une ligne de bus peut réaliser différents parcours à différents horaires de la journée.
On note que chaque tracé peut être utilisé différemment avec des variantes de succession d'arrêts. En effet, une ligne de bus peut passer par la même route sans desservir certains arrêts (variante Normale/Express)

Pour réaliser cette étude on croise les données du GTFS à des données urbaines :

  • Les données carroyées INSEE, table de carreaux de 200 mètres par 200 mètres décrivant la population.
  • Le réseau routier issu de la base de données TOPO de l'IGN.
  • Le fichier Siren géolocalisé, décrivant l'ensemble des établissements actifs.
  • Le fichier INSEE de la population communale.

Arrêts uniques

Pour un arrêt du réseau on trouve souvent plusieurs arrêts physique ou poteaux (stops) de même nom. Cela s'explique par la nécessité de mettre un arrêt dans le sens aller et un dans le sens retour, ou encore un pour une ligne de bus et un autre pour une ligne de tramway. Ainsi le nombre d'arrêts du réseau est influencé par la forme routière, et les types de dessertes. Pour améliorer l'analyse de la desserte en transport en commun entre différents lieux, on crée une table appélée 'arret_unique' ne conservant qu'un seul emplacement pour les poteaux représentant le même endroit. Pour ce faire, on réalise le barycentre, ou centroïde, des arrêts physiques (stops) possédant un nom identique sur la même commune.

Distance inter-arrêts

L'analyse des distances inter-arrêts consiste à calculer la distance routière entre 2 arrêts pour chaque combinaison de tracé (shape) et de séquence d'arrêt (stop times). On appele cette combinaison 'shape_variant'. Afin de calculer la distance qui sépare deux arrêts par la route, il nous faut connecter le point d'arrêt au shape. C'est-à-dire trouver le point sur le shape le plus proche du point d'arrêt. Cette étape prend un paramètre de distance de connexion maximale. En effet si le point d'arrêt est trop éloigné de son 'shape', il ne sera pas connecté car cela pourrait constituer une erreur. La distance de connexion maximale autorisée ici est de 25 m.

Vitesses théoriques

Le calcul des vitesses théoriques consiste à diviser la distance inter-arrêts par la durée de voyage entre deux arrêts.
La durée de voyage est elle calculée en réalisant la soustraction du temps d'arrivée par le temps de départ de l'arrêt précédent (issus de la table 'stop times'). La vitesse théorique permet notamment d'analyser les raisons de retard ou d'avance sur le réseau.

Chalandise

L'analyse de la chalandise consiste à réaliser un isodistance depuis les points d'arrêts physiques (stops). Réaliser un isodistance consiste à parcourir l'ensemble des tronçons routiers depuis un point de départ sur une distance donnée. Pour réaliser cette étape, on doit d'abord connecter les points au réseau routier. Cette étape est similaire à celle de l'analyse des distances inter arrêts, on utilise le réseau routier en lieu et place des tracés (shapes). La distance de connexion maximale autorisée est de 100m. Une fois l'isodistance réalisé, on utilise cet ensemble routier pour sélectionner les mailles ou établissements (siren). Pour finir, on fait la somme des caractéristiques des mailles ou des siren afin d'obtenir respectivement les poids de population et nombres d'établissements. La distance de parcours de route prise en compte pour la réalisation de l'isodistance, partant du point d'arrêt, est de 300 et 600m.

Zones d'influences

La réalisation des zones d'influences consiste à répartir le territoire entre différents points d'intérets, ici, pour exemple, les arrêts uniques du réseau de transport.
On associe donc chacune des mailles du territoire au point d'arrêt le plus proche. On obtient ainsi des zones de tailles variables en fonction de la dispersion des arrêts.
Ces zones nous présentent donc l'emprise de la zone d'influence sur le territoire.

Périodes et tranches horaires

Pour réaliser l'analyse des fréquences de passages des bus, aux arrêts, lignes ou communes, on définit des périodes de calendrier et des tranches horaires.
Pour faire coïncider les fiches horaires du réseau et la présente analyse, on définit des périodes tels que les jours de semaine ou les jours de week-end.
Pour affiner l'analyse, par exemple en comparant les heures creuses aux heures pleines, on définit des tranches horaires.

Les périodes du calendrier retenues sont définies selon les typologies suivantes :
Dimanches et jours feriés (DIMFER), jours de semaine scolaires et non scolaires y compris le samedi (SEM).

Les tranches horaires retenues sont définies selon les typologies suivantes :


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